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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 14:05

Si je pouvais pointer du doigt le mal qui me ronge depuis des années, lui projeter le faisceau concentré de mon entendement en pleine face (en brisant une cravache sur ma cuisse pour l'intimider, ce sont des choses qui se font), le réduire, le concentrer, le cerner en un nom, vous pensez bien que je caracolerai fièrement toute à quelque noble quête au lieu d'épancher mes lamentables hypothèses pseudo psychanalytiques en ce lieu, vous infligeant un énième article en mode « racontage de vie »... Cependant, je crois avoir identifié au moins l'une des têtes de l'hydre qui vomit sa bile noire dans mes entrailles, et oui, je vais vous soumettre une vivisection amateur de ladite bébête pour deux raisons:

 

_premièrement parce que j'ai le fol espoir que certaines personnes que j'estime, qui ont donné l'impression de me considérer un peu mieux que la larve qu'ils ignorent que je suis, qui m'ont donc proposé des choses dépassant mes plus folles espérances et auxquelles je n'ai jamais répondu, lisent ce blog et que cet article les concerne directement et leur donnerait la raison de mon comportement qui a sans doute semblé à plus d'un un mélange de négligence, de peu d'intérêt, d'ingratitude et de goujaterie assez extrême,

 

_secondement parce que parlant aux quelques amis auxquels j'ose encore adresser la parole, mon sentiment a souvent eu un certain écho chez eux et que je puis prétendre intéresser plus que moi, je, « elle » « Sadako » et les autres qui se partagent ma conscience, si cela touche ne serait-ce qu'une personne, je serais comblée!

 

 

La bête que nous allons éventrer, vider, fouailler sera nommée « agapophobie » j'ai hésité avec « kairophobie » mais pense qu'il s'agit plus d'une peur panique de la bonté pure à mon égard que du bonheur: je n'ai jamais eu aucun problème à accueillir le bonheur à bras ouverts, surtout s'il vient me trouver dans un moment de solitude (et en Allemagne, j'avoue, ça aide, voir les articles à ce sujet; au Japon aussi, c'est assez puissant dois-je dire... pour cela, il faut lire mon autre blog, mais passons) mais je puis également de bon coeur me laisser posséder par lui au sein d'une foule: dans un pogo, avec des amis partagent un enthousiasme vif etc... le bonheur ne m'est insupportable que lorsqu'il m'est « infligé » par une personne faisant preuve d'un sentiment pur à mon égard. Je veux dire par là que si l'on se montre aimable avec moi en attendant de même ou quelque service en retour, j'accepterai sans aucun problème cette démonstration de bienveillance.

 

 

J'ai d'abord cru que cette peur panique était due à un problème relationnel éprouvé depuis la plus petite enfance, une incapacité à s'intégrer dans un groupe et donc une « bande d'amis » réduite à une horde épique de héros légendaires et un ou deux camarades IRL, que cette solitude et cette habitude prise d'être rejetée pour mes bizarreries de comportement avait provoqué en moi une terreur de toute approche bienveillante. Mais si j'analyse de plus près mon comportement d'enfant, je m'aperçois que c'est précisément le contraire, j'ai souvenir de deux anniversaires, l'un sans doute vers mes 3 ou 4 ans: alors que j'entrai dans le salon, la nappe d'un turquoise noble et profond, des-esseintiens dirais-je aujourd'hui, les assiettes à dessert de porcelaine ornée, mes préférées entre toutes, les roses, le gâteau promettant les délices sombres et puissants du chocolat amer, mon père dans son uniforme militaire et surtout la musique folklorique qui faisait tout mon bonheur depuis des années m'avaient causé une joie si intense que je n'avais pas pu lui faire face et m'étais réfugiée sous la nappe pour que les ténèbres atténuent l'éblouissement du plaisir. L'autre, pour mes 8 ans, au restaurant de l'hôtel rose du parc Eurodisney, où je trônais en robe rose à smocks de chez Bonpoint au milieu de ma famille. Au loin, un gâteau arrive, escorté par une demi douzaine de garçons et serveuses entonnant un « happy birthday to you » version gospel... ça n'a pas manqué, vlan, sous la table (en grand jupon rose, vous imaginez bien), impossible de m'en faire sortir tant que les jeunes serveurs étaient présents... Cela ressemblerait presque à de la « kairophobie » si je n'avais pas juste avant accepté avec joie les différents plaisirs proposés à une enfant de 8 ans passant un week end à Eurodisney: c'était bien l'amour de ma famille qui m'effrayait à travers sa manifestation matérielle. Je ne pourrais m'avancer à dire que je fuyais l'amitié des jeunes gens de mon âge pour les mêmes raisons, je crois bien plutôt que c'étaient eux qui rejetaient la mienne, ou plutôt moi qui leur en demandait plus qu'il ne pouvaient offrir, ayant une vision « héroïque » de l'amitié des champs de bataille (fortement homoérotique, ce qu'une fillette d'une dizaine d'année ne comprend pas forcément en lisant l'Iliade, mais bon...).

 

Mais passons aux exemples qui se sont présentés à moi, et que j'ai fui, dès que j'ai été en mesure de fournir un travail intéressant d'autres personnes que mon cercle familial le plus étroit. L'un des premiers projets menés couronné de succès qui attira l'attention sur ma petite personne fut un voyage d'étude en août 2005, j'avais alors 16 ans et partais sac au dos pour un mois et demi en Allemagne pour y faire de la reconstitution médiévale, j'ai écrit un mini-mémoire mis en ligne sur un blog... et fus, une fois rentrée en France, dans l'incapacité totale de répondre à mes amis allemands qui m'envoyaient force tutoriels pour m'accompagner dans ma confection de vêtements et armes, qui m'avaient accueilli chez eux et dans leurs troupes de façon totalement désintéressée. Après avoir tout posté sur ce blog, mis en contact un musée berlinois et le magazine Histoire et Images Médiévale ainsi que fourni un travail de traduction franco-allemand, j'oubliai toutes les coordonnées de ce blog, mot de passe et adresse, tout, alors que les messages de sympathie et les offres de collaboration s'accumulaient dans les commentaires... je ne me suis depuis plus jamais investie sur la scène médiéviste...

Depuis, dans d'autres domaines, j'ai travaillé à me faire des contacts importants, exprimé mon admiration à certaines personnes, ce fut à chaque fois le même manège: dès que ces personnes s'intéressent à moi, me témoignent de la sympathie, je perds systématiquement tous mes moyens et me replie dans le silence et la fuite. La chose allant en s'aggravant, je suis désormais paralysée par ne serait-ce qu'un message de sympathie sur un forum alors que la polémique ne me pose aucun problème: il faut me faire violence pour y répondre (la chose étant plus aisée sur un blog où j'ignore souvent tout de ceux qui me laissent d'aimables commentaires). Pire, plus la faveur que l'on me fait est importante, plus la distance hiérarchique qui me sépare de la personne que j'admire, avec laquelle je me suis pourtant efforcée par tous les moyens d'entrer en contact, est grande, moins je puis répondre à son invitation ou lui témoigner ma reconnaissance. Cette phobie s'exerce sur tous les domaines: rencontres fortuites, personnes célèbres que j'ai réussi à approcher, organisateurs d'événements, autorités politiques etc. et me pousse à m'enfermer de plus en plus, terrée dans l'obscurité de ma chambre où sympathie, considération, estime ne peuvent m'atteindre.

 

 

Si j'en suis réduite à ne pouvoir ouvrir les mails que m'envoient des amis japonais, terrifiée par avance par la sympathie qu'ils vont contenir et l'honneur qu'ils me font de me la témoigner; si je contemple avec horreur « 7 nouveaux messages » contenant ceux de personnes dont j'admire l'oeuvre et qui me proposent une collaboration, qui stagnent depuis des mois, accumulant remords, honte et conscience de ma goujaterie qui ne font qu'en interdire encore plus la lecture; si j'ai du disparaître brutalement de trois milieux différents où je commençait à susciter quelque intérêt, la chose est pire encore dans le domaine des sentiments. Certaines personnes me font la faveur immense, du haut de leur expérience, de me témoigner une amitié des plus précieuses, pure, forte et que je chéris plus que tout au monde, et plus mon amitié et mon respect pour elles est grand, moins je peux répondre à leurs messages et sollicitations, plus j'ignore leurs appels, plus je me sens indigne, misérable, honteuse, et moins j'ai le courage de décrocher le téléphone quand s'affiche leur nom, de ne serait-ce que lire le SMS qu'elles m'ont envoyé, et ce cercle infernal me réduit à une terreur pure et simple du téléphone: et si jamais on me voulait du bien! Aaaaaargh, c'est trop épouvantable!

 

Bien sûr, les sentiments que je voudrais leur témoigner bouillonnent sous le couvercle inébranlable de honte, de mépris de soi et viennent paralyser chacun de mes mouvements. Veux-je mettre de l'ordre dans mes affaires « X, Y et Z se font du souci pour toi, ils se demandent sans doute ce que tu as contre eux, pourquoi tu méprises leurs appels, toi qui n'est qu'un chiot face à eux », veux-je faire ma toilette « A, B et C t'ont proposé tel et tel projet, si tu avais répondu, depuis 5 ans, imagine quelles expériences formidables tu aurait vécu, tout t'es offert sur un plateau, et tu ne saisis rien », veux-je me nourrir « souviens toi de Yusuke, petite idiote qui a fuit alors que la situation était plus idéale que dans 15 séries de shojo manga réunies, souviens toi que tu as négligé le garçon dont tu avais toujours rêvé, il y a 3 ans ».

 

J'ignore quelle est la mère de ce monstre, est-ce l'orgueil de ne pouvoir accepter aucune faveur de personne? Est-ce la défiance, faisant paraître douteux tout don gratuit? Est-ce un profond mépris de soi qui me persuade de mon indignité de toute considération et toute affection? N'est-ce pas tout simplement un dramatique manque de courage qui me fait me réfugier dans les ténèbres de la solitude quand je suis éblouie par trop de bienveillance, à la Sunako Nakahara?

Vous qui souffrez de la même « agapophobie », si je trouve quelque épée magique pour décapiter sa trogner immonde, et si personne entre temps n'a trop ouvertement témoigné du plaisir qu'il avait à lire ce blog ou proposé quelque collaboration, m'obligeant ainsi à le fermer volontairement, ou à oublier toutes ses référence dans un gigantesque acte manqué, je vous promet s que je partagerai la chose avec vous! (si vous l'avez déjà trouvée, faites en donc de même par commentaire, ça sera bien bath!)

 

PS: à propos de commentaires, je réponds bientôt...

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commentaires

M
<br /> <br /> Jette un oeil sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger , dans la même veine... Et dis-toi que le temps n'est jamais perdu, surtout que tu es encore une petite jeune :)<br /> <br /> <br /> Pour ton japonais, 3 ans, je comprends que ça peut sembler long... mais franchement, jette toi à l'eau, moi j'ai renoué sans problème avec une amie qui était tombée dans la warp zone pendant 2<br /> ans.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Recemment dans un comic de Adam Warren appellé Empowered (on a les références qu'on peut) j'ai été pris au dépourvu par une replique, que ton texte me donne envie citer.<br /> <br /> <br /> L'héroïne est une pseudo-blondasse ultrasensible et pas ultra intelligente sans etre conne (disons naïve), compléxé par son popotin qu'elle juge énorme et qui possède une combinaison qui la rend<br /> invincible.<br /> <br /> <br /> Sauf que cette combi est ultra-moulante (ce qui avec son corps de pin-up, la rend mal à l'aise du fait de se sentir nu et de l'etre en dessous) et qu'elle se déchire au moindre contact avec une<br /> surface rugueuse ou tranchante (ce qui ne manque jamais dans un combat de super-héros).<br /> <br /> <br /> Elle a deux "compagnons d'armes" qui la rejoignent au fur et a mesure de l'histoire, un sbire du type mâle alpha, qui fait "le job" avec son gros gun et qui devient son amant et passe du coté des<br /> gentils.<br /> <br /> <br /> Et une ninja, paumé et adepte des beuveries et compléxée par sa "faible poitrine" qui après une pérpétie et une soirée avec l'héroïne devient sa best friend.<br /> <br /> <br /> Bref, ses amis la rejoignent au QG de la "super-bande" dans une soirée où il s'intègrent plutôt bien, tandis que elle comme d'hab a du mal à s'insérer socialement. (C'est dur d'etre belle et<br /> blonde quand on est sensible...mouarf)<br /> <br /> <br /> Bref, ses amis la rejoignent et lui explique ceci sur leur facilité a s'insérer en societé et à faire ami-ami :<br /> <br /> <br /> "La différence en toi et nous, c'est que toi tu es persuadé d'etre naze, alors que tu est géniale, tandis que nous, nous sommes des nazes et nous en sommes parfaitement conscient"<br /> <br /> <br /> Et oui, c'est bateau et tu le dis toi-même, un naze qui s'assume et connait ses vraies limites fait toujours moins de complexes que quelqu'un de plus doué ou valeureux que lui qui complexe.<br /> <br /> <br /> Tout est question de putain de confiance et de connaissance de soi<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> outre le fait qu'il faut que je mette la main sur ce comic (rhaaaa, ces petites horreurs, comme les mangas, coûtent horriblement cher >_
M
<br /> Arghh... ça c'est du cercle vicieux ! J'ai l'impression que tu fais un gros complexe d'infériorité (même si personnellement je révère certains auteurs/réalisateurs par exemple, j'ai appris à voir<br /> que c'était des êtres humains comme les autres, avec leurs qualités et leurs défauts... et si des gens s'intéressent à toi, c'est pas forcément eux qui se trompent, hein ;-)<br /> Le fait de tout cacher derrière un masque rend les choses deux fois plus dures (j'ai plusieurs personnes très chères et très proches autour de moi qui sont dans le même cas) , mais c'est déjà très<br /> bien de se l'avouer et de le confier.<br /> En tout cas, voir un psy, c'est aussi un bon point -le plus important étant de trouver le bon, même s'il faut plusieurs tentatives pour arriver à identifier la personne en qui tu auras<br /> confiance.<br /> <br /> Une dernière chose, même si tu réponds très tardivement à certaines personnes, je peux te garantir que ce sera apprécié. L'important, je pense, est de briser ce cercle vicieux avec une première<br /> action (celle qui te coûte le moins), puis de faire un deuxième pas, et de progresser petit à petit.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> merci pour tes conseils \o/<br /> <br /> <br /> le problème, avec le masque, est qu'il est à la fois beau et inconfortable, comme une fraise à l'espagnole: j'aime l'esthétique de la retenue, du corset, et me la suis si bien appliquée que je<br /> suis incapable d'exprimer mes sentiments au delà du bouclier virtuel, et cela tombe bien: je ne hais rien tant que les larmes publiques et le vidage de tripes IRL, mais cette armure, si elle<br /> donne un "style" certain, a une tendance certaine à m'isoler dans un carcan glacé... c'est TRES inconfortable, c'est lourd, mais c'est beau... j'aime ça ^^ donc vive internet isn't it?<br /> <br /> <br /> merci de me donner un certain espoir rapport aux réponses... ceci dit , tu ne penses pas que trois ans, surtout pour un Jap, c'est un peu... mort? ^^<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Puisque la fascination n'est pas permise je me contenterai de l'intérêt pour cet esprit analytique sans succomber aux démons de l'ostentation.<br /> Peut-être ma vision du monde en général, et du genre humain en particulier, pourra obscurcir suffisamment l'étrange lanterne qui vous éclaire...<br /> Le point fondamental de toute relation humain c'est l'égoïsme (attention, entendons nous, ce terme est trop connoté pour être exact. Je parle ici de l'importance prédominante du Moi dans toute<br /> action.). Me basant sur la constatation simple que tout être humain "normal" (j'offre ici une porte de sortie bien trop évidente pour que quiconque la saisisse^^) vise toujours au plaisir.<br /> A l'état naturel cet ordre des choses aboutirait à des comportements logiques, rationnels... L'ennui c'est ce que la culture est venue greffer là dessus. Toujours cette foutue morale et ces normes<br /> relatives. Accomplir des actes "nobles", "généreux", est une manière comme une autre d'accéder au plaisir; la possibilité d'être fier de soi un instant car entré en résonance avec un modèle<br /> préétabli de dignité. Aussi obéissons nous a des versions différentes du plaisir, qui parfois entrent en contradiction (mais c'est un autre sujet). Je ne veux pas par ce raisonnement aboutir à une<br /> remise en question profonde de notre système de valeur, ni même le critiquer; je propose juste de prendre conscience de ce qu'il est et de l'accepter comme tel. Il n'y a pas d'acte désintéressé,<br /> pas d'altruisme, chaque évolution est méticuleusement jaugée. S'il arrive parfois que les gens fassent des concessions pour conserver un ami c'est qu'il leur en coûte moins que de le perdre et de<br /> perdre en même temps le plaisir qu'ils pouvaient trouver a cette interaction. Je ne développerai pas plus avant cette vision non-négative du monde, je laisse les esprits point trop obtus s'en<br /> charger.<br /> Nous sommes des créatures remarquablement bien dressé, nous n'agirons pas. :)<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> je souscrit entièrement à cette thèse, que je doublerais de celle de l'"agon" ou "compétition" inhérente à tout rapport humain issue de notre entendement ou faculté de juger qui, en jugeant,<br /> compare, et ne peut s'empêcher de tout comparer, les objets entre eux, et les autres à soi. Aussi ne puis-je voir dans les réunions festives, conviviales, dans les divers cercles de<br /> socialisation, que le tumulte muet des comparaisons agonistiques: tout est prétexte à jauger l'autre et établir avec lui un rapport hiérarchique, on apprécie la compagnie d'"inférieurs" qui nous<br /> rassurent, on recherche celle de "supérieurs" pour leur à leur contact se hisser à leur niveau en pompant de leur savoir, de leur gloire etc... et pour surpasser ceux qui nous font de l'ombre, on<br /> use d'autres contacts accomplissant les diverses stratégies que notre esprit, en campagne perpétuelle, échaffaude à chaque seconde... Chacun poursuit son plaisir, mais il importe aussi que ce<br /> plaisir soit supérieur à celui de l'autre. L'égalité me paraît être un beau mythe, sauf peut être dans deux moments: le combat à mort où chacun reconnaît la bravoure de l'autre, prêt, comme lui,<br /> à aller jusqu'au bout et se reconnaît dans cette détermination, et, d'après ce que j'en ai lu, le sexe, qui peut être s'apparente à cette lutte (je ne sais trop comment...).<br /> <br /> <br /> Pour résumer, il est des personnes vers lesquelles on lève les yeux, d'autres vers lesquelles on baisse les yeux (je ne parle bien sûr pas du signe de soumission, au contraire), je n'ai aucun<br /> problème à m'entretenir avec ces dernières, mais les premières me rappellent trop tout le plaisir, tout le profit que leur compagnie peut m'apporter, et c'est précisément ce plaisir qui me<br /> terrifie: que je serve leurs intérêts et soit pour elles un outil de satisfaction me laisse assez indifférente, mais c'est aller au devant de mon propre plaisir que je ne peux affronter... (enfin<br /> si, la preuve, mais il faut se faire une grande violence)<br /> <br /> <br /> <br />

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